K.M. est une star: cela, qui l'ignore?
Même la France, qui est profonde, reconnait Kate: "Kate? Elle est libre, elle est rock.... S'en fout, Kate, des qu'en-dira-t-on, des on-dits, des rumeurs, des: "Je sniffe. So what?"
Kate est une star, une étoile, un corps, de la poussière d'étoile venue d'une galaxie où on prend la pose en se cachant derrière des lunettes noires.
Et pourtant...Kate, sa vie nous appartient: pour quelques poignées d'euros, nous l'admirons et lui rendons la pareille: quelques poignées de milliers d'euros.
Kate est riche, Kate est rock, Kate est anglaise. C'est unebrindille qui ploie mais ne casse pas.
Elle a du goût, elle s'en fout du qu'en dira-t-on.
En langage mode, on dit une icone; en grec, on eut dit idole et on l'aurait brûlé avec autant de ferveur qu'on l'aurait adoré. Elle aurait été sacrifiée dans l'arène des grands fauves( les photographes) et soumise à mille tortures: tatouée des pieds à la tête ( maquillée) et serrée dans des bandages ( déguisée).
Mais la feinte infifférence qu'affichent ses traits font d'elle une énigme. Et que ceux qui ont entendu le son de sa voix aboient!
La femme a si peu changé: ses attributs, au fond, elle y tient. La séduction aussi. Et à ce jeu, qui veut la fin, veut les moyens.
Kate possède la puissance et, au fond, qui se fout de savoir comment elle l'a acquis?