mercredi 3 juin 2009

Désir pauvre.

Si nos désirs sont bel et bien le fruit du déplacement de nos libidos vers des parures-objets portées aux nues par des magiciens aux doigts effilés ( Oh les belles images!)...Et que j'en sois consciente.
....
Comment diable se fait-il que je ne puisse me débarasser de ce désir image-écran d'une paire de ballerines?
?
Alors quoi? En vérité, je veux...Danser?
Echapper à la pesanteur?
Appartenir à un groupe de citadines aux pieds ailés?

J'vais les acheter: j'verrai bien!

mardi 2 juin 2009

La pertinence des propos...

...Qui suivent n'a rien de pertinent. 
Plutôt des questions: autour de la souffrance, sous prétexte d'être belles, que s'infligent les femmes.
Quel est l'homme qui accepterait de rester juché sur 10 cms des heures durant, les pieds serrés dans des bandelettes de cuir?
Est-donc cela qui sépare les sexes: l'inconfort poussé à son comble chez des femmes dont l'armure est plus serrée que chez n'importe quel esclave envoyé au combat?
La féminité consisterait donc, grimée de peintures de guerre ô combien sophistiquées, à affronter le mâle perchée sur des échasses et vétue de parures dont le léger tissu protège à peine des intempéries?
Cela rend la tâche ardue et à moins, telle l'actrice, d'en faire un art; je m'avoue peu enclin à me prêter au jeu de la chasse quotidienne aux baies et aux oursins.
Et pourtant...Et pourtant, comme je suis loin d'être la dernière à manier le baton de rouge à lèvres et la pince à épiler.
Humain(e), trop humain(e): là où les parallèles se rejoignent enfin!