" Le plus profond, c'est la peau"*

Un magazine, c'est une friandise. Savourée avec la culpabilité qui s'impose.
Quelle culpabilité?....Ou plutôt quelleS culpabilitéS?
Celle d'être futile et de rester à la surface de l'image: out of the crise.
Celle d'être crédule: sisi, les crèmes, ça marche ( Mais pourquoi donc alors ne suis-je donc pas si belle en mon miroir?).
S'en suit celle d'être dépensière et noyée sous la peau de mon nombril ( ici, il fait meilleur, out of the crise, j'vous dis!).
La culpabilité de me sentir coupable et de perdre un temps fou à faire macérer tout ça ne m'épargne pas non plus, il va de soi!

*Paul Valéry.

Je suis comme vous...Et moi.

Moi aussi, je suis futile et je crois parfois que la vie pourrait se résumer à l'achat d'une robe. Que dis-je: de LA robe. LA ROBE qui me fera femme: LA FEMME.
Mais je me pose des questions. Aussi. Beaucoup de questions (ça me rassure...Au début, parce qu'à la fin, ça m'inquiète aussi). Au sujet de la transmission ( je veux dire: tout est de la faute de ma mère, n'est-ce pas?). C'est quoi le buzz? Celui qui me conduit à chercher la robe-graal et ce quelque chose que j'ignore dans TOUS les magazines? A les dévorer, les SECRETS de BEAUTE sans pour autant être jamais rassasiée.

Ici giront ces questions...